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Introduction dans la ballade populaire Le Maître Manole - par Valentin S. Vartan
En 98 aprčs Jésus Christ,
l’empereur Trajan, au moment oů il montait sur le trône de Rome, avait un grand
but: la conquęte de la Dacie et de toutes ses richesses. Trois ans plus tard,
l’hiver de 101 – 102 aprčs Jésus Christ, sur un pont de vaisseaux, il passera
l’Ister (le Danube) avec 150.000 soldats en amont de Cazane ŕ Dierne, quelque
part prčs de la ville d’Orsova d’aujourd’hui.
Il
mčne une battaille ensangletée avec les Daces ŕ Tapae oů la technique militaire
romaine s’impose, il est vainqueur, mais
finalement, il constate que l’armée est trop épuisée pour faire face aussi sous
les remparts de la capitale aussi, Sarmigesetusa. Trajan signe un armistice
gęnant pour les Romains. De plus, pour que les choses aillent encore pire pour
les Romains, le printemps de 102, Decebal, le roi des Daces, avec les Sarmates
et les Bastarnes, traversent ŕ leur tour le Danube et pénčtrent dans la Moesia
Inferior en obligeant Trajan de muter ses légions quelque part vers le sud-est.
Cependant, tombent les forts Nicopole et Adamclisi que Decebal incendie aprčs.
Trajan demande de nouveau un armistice et en 103 aprčs J. –C. avec du tact et
de la diplomatie, il convainc Decebal de ses bonnes intentions, et, au nom de
ces bonnes relations commerciales, il apparaît un motif suffisamment fort pour
amener le célčbre architecte Apollodor de Damas qui construit un grand pont sur
le Danube dans la région de Drobeta (Turnu Severin d’aujourd’hui). Sur ce pont,
terminé en 105 aprčs J. –C., cette fois-ci męme Trajan traverse l’Ister et
attaque Decebal de plusieurs côtés en se concentrant finalement sur la
capitale. Quitté par ses alliés, contraint par la défensive, la Dacie et
Sarmigesetusa tombent en 106 aprčJ. –C., Decebal se suicide et ainsi presque
toute la Dacie se transforme-t-elle en la Province Dacia Trajani. Méme si Trajan a obtenu la victoire et a apporté ŕ Rome
tant d’or qu’on n’avait jamais vu jusqu’alors, on ne sait pas pour quelle
raison, l’Empereur a désiré s’occuper personnellement jusqu’en automne 107, en
tenant proche Apollodor aussi; auquel il avait sollicité ŕ adapter ŕ la
nouvelle province une certaine infrastructure qui fonctionnât tres bien męme
aprčs son retour ŕ Rome. Son intéręt ou la relation d’âme qu’il portait ŕ la
nouvelle province se réfletera plus tard, quand Trajan commande ŕ l’architecte
de lui dresser plusieurs constructions ŕ la mémoire de ces guerres,
constructions parmi lesquelles se trouve la célčbre Colonne de Trajan qui peut
ętre vue męme aujourd’hui dans la Cité Eternelle ...
Nous
avons fait ce pčlerinage dans l’histoire pour expliquer une ballade populaire
liée au phénomčne architectonique (dans notre cas de l’Est européen) ne peut
pas ętre coupée et écartée purement et simplement de lélément maternel de la
culture romaino-hellénistique, qui se trouve męme aujourd’hui ŕ la base de la
culture moderne européenne. Elle reflčte, au-delŕ de toutes notes ou omissions
des manuscrits, une Vérité Historique liée au Culte Chrétien Byzantin qui a
accompli la Sacralition
des ancinens cultes existants dans l‘Empire
Romain de l‘Est, par l’expression
du monument architectonique.
La balade comme po čme spécifique pou l’Europe
Médičvale, représaint la formule concrčte de
ce que nous pouvons apprécier aujord’hui comme étant la principale forme de message non-censuré transmis de (et par!) la mass-media de ces temp. Nous suggérons ici que
meme alors il existait des messages subtiles qui devaient échapper ŕ une
certaune censure instaure par la pénurie
d’nformation écrite ou lue, spécifique
et réelle ŕ ces temps-la. A un tel
Monde, il ne lui reste ŕ la disposition que le Verbe et l’Architecture comme vehicule de communication et transmission d’informations ...
Quant ŕ la ballade du Maâtre Manole, il fallait arriver en effet au territoire de l ’Hongro-Valachie telle comme elle sera notée en
1605 par l’auteur italien Lucarri P. : " Copiso ristretto de gli annali di Rausa " La ballade
renvoie ŕ la zone connue ultérieurement
comme le Principauté Roumain apparu comme Etat ŕ part entiére et reconu par Rome seulement ŕ partir de 1303 qui
manque le début rčgne du prince Radu Negru
de Târsor, Marchiz du Almas et Fagaras. Au début , l’Etat avait existé sous Asinesti et Basarabe mais devait etre
re-certifié par des
alliances; dans une région trouble, comportant le nord du Danube et les
Carpates Méridionaux; territoire appartenant de droit, l’Empaire Roumaino-Bulgare existaint ici sur les ruines de l’ancien Empire Romain de l’Est. Sans entrer dans
les coullises de l’histoire de la Hongro-Valachie, la couronne du
Principauté appartenant de droit ŕ la
vieille noblesse valache-catolique et en meme temps transylvaine dont étaient issus les Huniade et les
Basarabe ... mais non les Asinesti. De toute façon, la
cobstruction d’un monatičre sur
Arges était devenue une nécessité politique de grand intéret pour Rome dčs la période du Pape Jean XXII, supporter de la famille impériale d’Anjou, parente avec la couronne de l’Hongrie
et, implicitement, avec celle des Huniade.
Le
chercheur, qui fait le tour des châteaux-forts de la Roumanie, peut découvrir
trčs facilement que la plupart des forteresses médiévales, visibles męme
aujourd’hui, s’élčvent sur les fondations des castres roamins et certainement
sur les éléments des temples greco-romains.
Le
moment est venu de suggérer ŕ notre chercheur de regarder les choses d’une
perspective réaliste. Surtout que nullepart ŕ l‘Est, il n’est pas mentionné le
nom d’un Maître Architece qu’on puisse comprendre ętre aussi le coordinateur de
l’ouvrage. Certainement, les informations sur le constructeur en chef qui s’est
occupé de ces re-constructions ou les informatiuons sur les artisans qui y ont
travaillé, seront ... presque inexistantes! Comme si les agriculteurs de la
proximité des châteaux-forts ou des
cathédrales, sont devenus, soudain ... des Maîtres. Memé plus, on avait émis l’hypothčse que ces maîtres natifs et étranges ont
dressé par leur propre savoir-faire toutes les constructions de l’Ardeal, et
aprčs ils ont continué tranquilles le travail de la terre ou l’élevage des
animaux! Personne ne nie leur contribution comme principaux fournisseurs de
matériaux ou main-d’oeuvre
non-qualifiée! Mais si une chose peut ętre faite sans Commande ou sans
Commandants, alors notre démarche doit ętre annulée et nous pouvons revenir ŕ
une théorie de la spontanéité telle comme elle est préférée d’ailleurs par une
certaine classe sociale. plutôt de gauche. Si nous visitons les châteaux-forts
médiévaux de Cladova prčs d’Arad ou celui de Turnu-Ruieni ou celui de Mehadia
prés de Herculane – Mehedinti et
beaucoup d’autres, le guide nous dirigera le regard seulement ŕ constater que ... le style architectonique est l’un
post-romain évidemment et semblable ŕ celui de France, de l’Italie ou de
l’Angleterre des sičcles III – VI, du reste, rien de concret.
L’anonymat
notoire de ceux qui s’occupaient d’une maničre soutenue de l’entretien et de la
reconstruction des fortifications post-romaines ou, dans notre cas, de la
simple re-construction d’une église, voilŕ que, parfois, il a été déconspiré
męme par la population, par les ballades.
La
légende-ballade du Maître Manole décrit des évčnements liés ŕ la construction
du Monastčre d’Arges, sous le rčgne du Prince Radu Negru, sur la rivičre
d’Arges, quelque part prčs d’une fortification en ruine, inclue ou prčs du Val
de Trajan. La location existait et a été consolidée en 329 sous Constantin le
Grand par l’architecte Theophilius Patricius, mais elle tombe de nouveau en
ruine pendant les invasions des peuples migrateurs, surtout des Visigoths,
Cumanes et, ultérieurement, les Slavo-Bulgares. D’une gravure du XVIIe sičcle,
qui reproduit dans la région ces murs, nous déduisons que les ruines cherchées
par le Prince étaient probablement une ancienne basilique pré-chrétienne
incendiée et démolie.
( Fig. 74 - Eglise San-Nicoara de Curtea de Argeş )
La
légende vise le lieu du bâtiment du prince Radu Negru comme étant situé ŕ la
Bouche de la Vallée c’est-ŕ-dire une Région Sacrée oů les habitants croient,
męme aujourd’hui, qu’on avait déposé un trésor.
La
version que nous mettons ŕ la disposition du lecteur appartient au počte du
XIXe sičcle, Vasile Alecsandri, recueillie męme dans la région du monastčre, ŕ
l’occasion de ses pčlerinages dans le pays pendant une période avant sa caričre
d’homme politique sous le rčgne de Ioan Cuza.
Parallčlement
avec la Légende du Maître Manole, il existe encore la version populaire connue
aujourd’hui sous le nom du Trésor du Prince Noir rapportée par Codin Simonca
dans une communication de l’édition de présentation des Ouvrages du Symposium
International: La Présence des Eglises dans une Europe unie, Arad 19 – 20 mai
2005. L’auteur donne aussi la note de Mircea Eliade: Commentaires ŕ la légende
du Maître Manole (Edition Humanitas, Bucarest, 2004) qui dit, quant au choix du
lieu ŕ construire le monastčre que ... "c’est assez obscure cette quęte de la part
du Prince (Radu Negru, n.n.) du mur abandonné et inachevé."
Les
deux légendes montrent que le prince Radu Negru était accompagné de Manole et
ses Maîtres et qu’il existait un accord et un consensus sur le choix du lieu,
conformément ŕ des Principes de l’Architecture dont nos héros n’étaient pas du
tout étrangers. Au-delŕ des théories de certains spéculateurs intéressés ŕ
affirmer qu’il n’a pas existé d’architectes sur les ruines de l’ancien Empire
Romain de l’Est, plus précisément ŕ la frontičre de Nord de l’empire
chrétienno-byzantin, la ballade offre cependant une réponse troublante. Qui n’a
pas visité la Roumanie ou n’a vu ni les châteaux-forts médiévaux transylvains,
préfčre rester tranquillement dans le groupe des spéculateurs. Finalement, c’est
plus comode de spéculer sur un territoire géographique dévasté périodiquement
pendant 400 ans par les invasions des peuples migrateurs, que de faire des
investigations méthodiques dont la recherche sur le terrain puisse durer
longtemps. Mais il faut aussi trouver une réponse ŕ une vérité concernant la
maničre dont on a gardé dans les corporations des tailleurs de pierre - jusqu’ŕ
nos jours – le męme alphabet des marques utilisé, par exemple, par les
Compagnons du Devoir de la France Médiévale tout comme par ceux de la
Transylvanie. Il existe une seule explication: c’est-ŕ-dire que tout ce qui
était lié au métier de constructeur était transmis par les corporations
respectives et ces codes et marques ne pouvaient pas ętre appliquées dans
d’autres circonstances ou ŕ d’autres métiers.
Encore
moins, ces codes ne pouvaient servir ŕ rien du tout ŕ un agriculteur ...
Qui
que visite le Maramures ou les Montagnes Occidentales, constate que les églises
se construisent męme aujourd’hui, utilisant les marques de jonction du bois et
de la pierre comme ŕ n’importe quelle basilique de l’Occident, mais ŕ une
échelle beaucoup plus réduite. C’est-ŕ-dire, tout comme il y a ... 500 ans ŕ
Densus ou ŕ Strei ou, si nous le voulons, plus tard ŕ Bârsana dans le
Maramures! Dans les trois exemples de constructions en pierre ou en bois, il
existe, de nos jours aussi, les męmes éléments qui se retrouvent dans les
villages de Normandie ou de l’Irlande.
Quand
j’étais enfant, j’ai appris dans un quatrain que les prédécesseurs du Maître
Manole (les Enfants de Solomon ou les solomonaires ) avec les enfants du
Saint-Jacques de France ont exécuté l ’établissement Krac des Chevaliers
ŕ Jérusalem, immédiatement aprčs la Premičre Croisade, ayant comme but la
fortification des Lieux Saints contre les Arabes, sur la demande de l’Abbaye de
Cluny. Le quatrain-charade était comme ça: "Fost-am noi cu Sfântul Jak,
să-i facem Dracului krac."
Du
cycle des charades-quatrains gardés parmi les apprentis, dans la tradition
Solomonaire, nous pouvons identifier le moment historique de l’alliance du
Devoir de la Libération avec celui des Compagnons du devoir, faite ŕ l’occasion
de la Premičre Croisade. Les deux corporations se sont donné la main pour
construire Quelque Chose en commun, sous l’étindard de l’Eglise, en appliquant
aux constructions les męmes Rčgles. Quant ŕ l’allégorie du Diable, nous savons
qu’il existe un rapprochement ŕ l’Ordre du Dragon signalé déjŕ sur les armures
des certains crois és avec le symbole de Saint
George tuant le dragon.
Probablement
que durant ces moments, les marques et les codes de la corporation ont été
ré-actualisés entre les deux structures qui avaient en commun le męme parent:
l’Empire Romain.
Peut-ętre
que les légendes et les traditions sont de simples mythes dont peu d’entre nous
tiennent compte, mais les recherches qui suivront, confirmeront, peut-ętre,
beaucoup de sources orale de la Culture Européenne.
On
sait aujourd’hui, que les maîtres de l’Ouest et ceux de l’Est appartenaient ŕ
une catégorie sociale exempte de taxes et d’impôts. Certes, ce détail a généré
de l’envie dans les rangs des habitants oů les corporateurs ( artisans)
exécutaient des travaux sur demande pour les gens riches. Est-il possible que
cet aspect puisse générer męme l’interdiction de la mémoire sculptée en pierre?
Cependant, il paraît que parfois on leur permettait de signer leurs oeuvres.
Comme nous pouvons lire sur une pierre trouvée ŕ la base de l’église dressée
par les boyards Golesti, oů le maître s’est signé simplement sur un bloc de
pierre qui se trouvre dans un côté moins visible: "Tailleur en pierre Stoica."
Du reste, les documents omettent délibérément tout signe lié aux constructeurs
et aux maîtres qui les ont dressées.
Parmi
les pratiquants de l’Art Royal il y avait la tradition que les mystčres liés
aux constructions soient confiés strictement ŕ un certain cercle. Ce genre d’art
complexe (militaire et civile) était basé sur la Section d’Or, sur la rčgle des
harmonies pitagoréiques, des rčgles sur l’emplacement puis, mais non les
derniers, des détails sur la maničre de sculpter le bois et la pierre. D’une
façon ou d’une autre, elles se retrouvent, parfois, dans les oeuvres
d’aujourd’hui aussi, mais ces Lois du Beau ont été, en grande partie, oubliées.
Nous ne les retrouvons que par hasard, dans l’Est Byzantin Greco-Orthodoxe oů,
beaucoup de ces mystčres se retrouvent quand męme appliqués ŕ la projection des
églises tout comme dans la fresque murale, venant presque jusqu’au XXe sičcle,
par les normes et les formules traditionnelles contenues dans le Typique.
L’Ouest, en échange, a perdu beaucoup d’adeptes et de pratiquants de ces rčgles,
immédiatement aprčs le passge du Style Gothique vers les autres styles moins
prétentieux quant ŕ la correlation des harmonies et des volumes avec la
perspective. Entre les Constructeurs de l’Est et ceux d’Ouest s’est creusé un
abîme oů chacun a gagné ou a perdu quelque chose.
C ’est peut-etre le motif pour lequel quelques princes " qui ont passé " de l’Ardeal
vers la Moldaive ou Muntanie, quand ils ont dressé les
centres spirituels princiers, ils ont emmené avec
lux les Maâtres Traditionneles des Masons Princiéres et
Royales continuatrices de l’ancien Empire-Romain. Par ce geste, ils désiraient
promover une continuation naturelle de l’élément
spirituel et implicitement de la symbolique de la royauté. Ils
avaient donc besoin des artisans impériaux qui représentaiient
pour eux-meme le Symbole de la Rome ou, ici a l’Est, de
Constantinopol. Parce que ces corporations étaient
subordonné ŕ la royauté, elles ne pouvaient
pas nommer leur passage dans le Temp ŕ coté de
celui de Roi. Il parait que céte piété ou reconnaissance tacite a fonctionné tres bien ŕ l’Est de l’Europe et c’est ainsi qu’on
explique plus faciliment l’absebce des signatures
sur la piere et sur le bois et encore plus les documentes des constructions
princiére.
La ballade que nous pr ésentons ici comme une sorte d’argument devient une épreuve qui démontre acela.
Il faut retenir finalement deux dé tails révélateur:
Le Prince Radu Negru de Târsor, emmé ne avec lui, environ 1290, pour l’édification du complexe de Curtea de Arges ( dans la
Muntenia )"les neuf grands maâtres,
apprentis et maçons et Manole le dixiéme qui
les dépasse tout ".
Il est inté ressant le detail relaté par la
ballade, c’est-a-dire, que le Prince et les Maîtres, sont ŕ la recherche des ruines "d ‘un mur " qui devait etre ŕ la base de la future
construction.
Le dernier détail, qui est aussi la clé voute de la ballade, vise le
bien transcedental du Prince Radu avec la spritualité et la
symbolism de l’Ancienne Royauté en
Europe, de l’Empire Pomain accompagné dans l’histoire par ... l’Architecte.
Parfois la Beaut é et la Splendeursont si proches de la Matrice Naturelle qu’il ne nous reste que de les découvrir seuls et de
continuer ŕ croire dans la Pouvoir bénéfique
de la Révélation, c’est-a-dire, croire en Quelque Chose ... au-dela du sens attribué par l’ home.
Valentin S. Vârtan
Bibliographie :
* Daicoviciu C, "Rumänien Archaeologia Mundi", München - Geneva - Paris, 1972.
* Fol A., Marazov I., "Thrace and Thracians", New York, 1977.
* Wiesner J., "Die Traker", Stuttgart, 1963.
* Kahrstedt U., "Beiträge zur Geschichte des trakischen Chersones", Baden-Baden, 1954.
* Maurice Vieux, "Lumea constructorilor medievali", Ed. Meridiane, 1981.
* Jean Gimpel, "La revolution industrielle du Moyen Age", Editions du Seuil, 1975.
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